Accueil > Nos actions > Références & Support > Supports Pédagogiques & Techniques > Sculpture ou œuvre de la nature ? Balade dans la forêt de Fontainebleau
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Le Projet
- INTRODUCTION : OBSERVONS LES ROCHERS
- ESCALADONS LES ROCHERS
- UNE RANDONNÉE POUR MIEUX COMPRENDRE
- ARRÊT n°2 : les blocs anguleux
- ARRÊT n°3 : la dalle de grès
- CONCLUSION
INTRODUCTION : OBSERVONS LES ROCHERS
Lorsque vous arriverez avec votre classe au carrefour de l’Épine, à Fontainebleau, vous serez émerveillé par la beauté du paysage.
Commencez par l’observation de ces blocs rocheux aux formes étranges : sculpture ou œuvre de la nature ? .
Pour résoudre ce problème, une exploration sportive et géologique du lieu s’impose ! Cette activité dure environ 1H30. Prévoyez des loupes, compte-gouttes, lame de verre, carnets de notes et stylos.
ESCALADONS LES ROCHERS
Les élèves auront d’abord une envie irrépressible d’escalader ces rochers. Proposez leur donc une activité escalade. Muni d’un crash pad (tapis de chute et de protection), les enfants, accompagnés d’un animateur diplômé, s’en donneront à cœur joie.
UNE RANDONNÉE POUR MIEUX COMPRENDRE
ARRÊT n°1 : les boules de grès
Rendez-vous à l’arrêt n°1 que les enfants pourront repérer grâce à la carte topographique du lieu. Les élèves commencent alors à observer ces boules de roches aux formes étranges. À l’aide de loupes, de compte-gouttes contenant de l’eau et du vinaigre et d’une lame de verre, les élèves peuvent analyser les caractéristiques de la roche. Ils apprennent alors que cette roche se nomme le grès, qu’il s’agit d’une roche grise, cohérente, dure et qui ne fait pas effervescence à l’acide (elle ne contient donc pas de calcaire). Les boules de grès reposent sur du sable : le célèbre sable de Fontainebleau.
Les élèves doivent ensuite se rendre à l’arrêt n°2 en suivant le chemin de grande randonnée n°1 (GR 1) repérable par les traits horizontaux blancs et rouges. Le professeur se laisse alors guider par le groupe d’enfants qui doit se diriger seul jusqu’à l’arrêt n°2 qu’il repérera par la présence sur le sol d’amas de petits blocs anguleux.
ARRÊT n°2 : les blocs anguleux
Les élèves s’arrêtent à l’arrêt n°2 et observent ces blocs de roche anguleux. Comment de tels blocs aux formes géométriques ont-ils pu se former ? Après quelques recherches et hypothèses, les enfants comprennent que ces blocs ont été taillés par l’Homme pour former des pavés utilisés par exemple dans les rues de Paris.
Les élèves devront ensuite poursuivre leur randonnée jusqu’à l’arrêt n°3 : le point le plus haut !
ARRÊT n°3 : la dalle de grès
Tout au long de leur trajet, le groupe de petits explorateurs a pu constater que les boules de roches étaient de plus en plus rapprochées et moins prononcées. Au point le plus haut, ils arrivent dans un endroit pratiquement plat. Ils observent quelques creux souvent remplis d’eau et des fissures de différentes tailles.
Un peu plus loin, le groupe découvre les soubassements de la roche : cela forme une dalle plane et fissurée.
Au fur et à mesure de leur trajet, les élèves ont complété une courbe du paysage.
CONCLUSION
Grâce à l’ensemble des informations récoltées tout au long de leur parcours, le groupe reconstitue l’histoire du paysage de Fontainebleau : il y a des millions d’années, le paysage était composé d’une dalle de grès plane et fissurée. L’eau s’est infiltrée dans les fissures, a gelé et détaché des grains de roches. Elle s’est aussi accumulée sur la roche, la creusant progressivement. Les fissures se sont ainsi agrandies jusqu’à former des boules de grès détachées les unes des autres : ces rochers forment aujourd’hui un haut lieu de l’escalade. Des personnes du monde entier viennent les escalader. Ainsi, ces formes étranges ne sont pas des sculptures, mais bien des œuvres de la nature ! C’est le phénomène d’érosion qui explique la forme de ce paysage.
Les grains de roches détachés du grès constituent le sable que les enfants ont observé sous le grès. Le sable de Fontainebleau est reconnu pour sa pureté : il est par exemple utilisé pour réaliser de nombreux vitraux dans les églises parisiennes.