Envoyer à un ami

L'introduction des règles de vie

L'introduction des règles de vie en début de camp, c'est un peu ce qu'est la « phase contact » au projet scientifique. Voir descriptif détaillé

L'introduction des règles de vie

L'introduction des règles de vie en début de camp, c'est un peu ce qu'est la « phase contact » au projet scientifique. Voir descriptif détaillé

Menez à bien d'incroyables projets scientifiques !
Des voyages scientifiques qui changent le monde
Des aventures hors du commun, des projets réels pour le développement durable

Accueil > Nos actions > Références & Support > Supports Pédagogiques & Techniques > L'introduction des règles de vie

Je m'inscris

Ajouter à ma liste de souhait

Niveau de confort

Niveau physique

Niveau technique

Accessibilité

Introduction

L’introduction des règles de vie en début de camp, c’est un peu ce qu’est la « phase contact » au projet scientifique. En l’ayant préparée à l’avance, on peut éviter les lourdeurs scolaires, pour en faire un moment de plaisir, pour les enfants comme pour les animateurs ! Et du même coup, tenter d’un peu plus impliquer et d’un peu moins expliquer...

Le Projet

Deux phases :

1 - Responsables, fondamentaux

C’est la part non négociable, la « contrainte extérieure ».

- Les responsables vis-à-vis de la loi (les directeur(ice)s, infirmier(e)s, etc) se présentent à tous, expliquent leur rôle, et donnent les grands axes, « l’esprit » des règles de vie : respect des personnes, du matériel, de l’environnement au sens large, hygiène, sécurité.

- Cette présentation a lieu lors du repas du premier soir, en même temps que la présentation de l’ensemble du personnel du centre, et pour la totalité des tranches d’âge.

2 - Choix et appropriation des règles

Doit être LUDIQUE, et de forme adaptée à l’âge des enfants :

Jeu de piste pour les plus jeunes

- Les plus jeunes ont davantage besoin de voir les règles dans le contexte où elles s’appliqueront si on veut qu’ils les retiennent plus efficacement.

- L’idée est donc d’aménager un jeu de piste dans tout le centre, et d’évoquer les règles liées à chaque endroit. Exemples :

- Le rangement, le réveil, ... : dans les chambres

- Les repas, les horaires, ... : dans le réfectoire

- Le matériel : là où il est rangé (consommable, scientifique, bricolage, vélos, ...)

- Etc.

(Quel lieu pour parler du respect de l’autre ? Le coin jeux de société est peut-être plus malin que le grand méchant bureau du directeur... A creuser...)

- Les plus jeunes contestent peu la légitimité des règles (la position d’autorité des animateurs leur suffit...) Mais nous, on veut former des citoyens, donc on a le devoir d’aller contre ça, de faire en sorte que les règles viennent d’eux, et que leur nécessité soit débattue.

Mises en scènes pour les plus grands

- Les plus grands n’ont pas ce problème de mémoire et de contextualisation dans le lieu, mais en revanche il est vital qu’ils soient intimement convaincus de la nécessité d’une règle si on veut qu’elle continue d’être efficace quand les animateurs regardent ailleurs...

- L’idée est donc d’organiser une veillée impro mimonary sur le thème des règles de vie.

- Les animateurs ouvrent le bal (c’est important) et jouent un petit sketch représentant une journée cata dans le centre, avec Trucmuch’ qui se lève trop tard, crevé par la nouba de la veille, donc découvre que le p’tit dej est terminé, donc fait poireauter tous son groupe qui l’attend pour pouvoir reprendre les activités, ... puis on demande aux jeunes de trouver ce qui était mimé.

- On essaie ainsi d’illustrer tous les thèmes (tirée au hasard dans un chapeau) pour ensuite susciter la discussion sur les règles qui d’après eux seraient les plus adaptées pour que tout se passe au mieux, en essayant éventuellement de lancer encore de nouvelles petites impros si certains sujets ont été oubliés.

« Et que se passe-t-il si on ne respecte pas les règles ? »

Problème.

- On ne peut pas éluder cet aspect corollaire des règles de vie (surtout si on nous pose la question).

- Mais ce sont évidemment des choses à gérer au cas par cas.

Idées :

- On pose la question aux enfants, qui se feront sûrement un plaisir de sortir des procédures rigides, automatiques, et on pousse leur logique jusqu’au bout pour leur faire comprendre combien elle est injuste, avant de recadrer les choses.

- On peut aussi aborder les choses sous l’angle de l’humour hénaurme (du style fouetté avec des orties, obligé de dormir tout seul dans les bois...)

- Bref, on « démontre » la nécessité du cas-par-cas.

On peut alors leur proposer de gérer ça eux-mêmes lors des conseils d’enfants.

A débattre et à compléter avec vos idées

A voir aussi



Nos partenaires

Voir également